Le deuil, si on en parlait?

 

Le thème de la mort ne fait pas recette. Preuve en est la manière dont on tourne autour du pot pour parler d’elle: on parle de décès, de départ, de retour à Dieu, ou bien l’on dit que la personne nous a quittés. Et pourtant. Et pourtant qui de nous n’a jamais été confronté à la perte d’un proche? Et qui de nous ne le sera jamais ?

Alors “Le deuil parlons-en”, c’est le thème du colloque qui aura lieu à Mouvaux (59) ce vendredi soir et samedi, organisé par l’association Estimame International. L’idée est de pouvoir parler librement des liens qui nous retiennent encore aux personne aimées et disparues.  Faire son deuil, c’est vivre sa douleur disait Jean Monbourquette. Alors, la douleur, parlons-en !

Ma plus grande douleur à moi, celle qui a été la plus longue, c’est celle qui a suivi la mort de ma mère. Ce qu’elle représentait pour moi en plus d’être ma mère, était une combinaison de confidente, amie, coach, psy, soutient en parentalité, passionnée par les mêmes thèmes que moi, et j’en passe. Facile d’expliquer alors pourquoi il m’aura fallu 10 ans pour vivre mon deuil. Elle me manquera à jamais mais je sais dorénavant qu’elle vit en moi pour l’éternité, et je ne la pleure plus.

Mais outre ce décès-là, je vis, comme chacun sur cette Terre, des deuils chaque jour: deuil du soleil qui ne pointe pas son nez, deuil de la présence quotidienne de mes enfants partis de la maison, deuil des amies qui ont quitté ma ville, deuil de ma souplesse avec l’âge qui avance… etc.

Pour être heureux, vivons nos deuils !

La vie est faite de pages qui se tournent. Et pour aborder la suivante avec l’enthousiasme nécessaire, n’oublions pas de faire la liste de ce que nous perdons avec chaque situation qui passe. Osons vivre les émotions qui se pointent en conséquence. Et faisons ainsi de la place aux pages blanches qu’il reste à écrire dans notre vie.

RV au colloque !

https://www.billetweb.fr/colloque-deuil

 

 

 

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Un avant et un après

Ca y est ! La vie reprend son cours et c’est presque groggy que l’on sort de cette période hors du commun. C’est à la fois comme s’il ne s’était rien passé, et comme si tout avait changé.

Cette période où l’on n’a pas pu se voir en chair et en os nous a obligés à nous adapter. C’était violent mais on a relevé le défi. Notamment grâce aux écrans qui ont pris le relai pour assurer nos obligations professionnelles, familiales et amicales. Et l’on s’y fait…

Les entreprises prennent le taureau par les cornes et font intervenir coaches et formateurs pour que les évolutions opérées ne soient pas anéanties par un redémarrage en course folle. Elles cherchent à tirer les leçons de cette phase de télétravail, et mesurent que le monde d’avant avait atteint son paroxysme.

Quant aux familles, elles ont parfois beaucoup souffert, se retrouvant du jour au lendemain enfermées pour vivre chaque moment de la journée les uns avec les autres, faisant face à des défis multiples et tous azimuts. Aucun échappatoire n’était possible, et certains parents sont sur les genoux d’avoir tout mené de front. Parmi eux, il en est qui ont pris la pleine mesure de certains déséquilibres, comme par exemple le temps habituellement passé sur leur lieu de travail et dans les transports (et donc pour leurs enfants dans leur crèches et autres écoles), à défaut de temps passé ensemble. Ils ont pris conscience du niveau de stress quotidien qu’impliquaient les trajets, les bouchons, les déplacements, et de ses repoussions sur l’ambiance familiale. Certains encore ont perçu des difficultés de leurs enfants, qu’elles soient scolaires, sociales ou autres, dont ils n’avaient pas pris la pleine mesure auparavant. Beaucoup ont remarqué à quel point les enseignants méritaient leur reconnaissance et leur admiration. Et beaucoup encore, ont mesuré qu’il leur manquait des “trucs” pour les aider à gérer les relations familiales.

Alors, je vous souhaite que ce temps de réadaptation vous permette des prises de conscience sur vos choix, vos orientations, et les priorités qui sont les vôtres.

Quant à moi, je vous propose désormais un parcours “Parent Autrement” en vidéo! Que ceux qui veulent voir leur vie de famille avancer vers plus de paix et de joie s’y connectent!

Bonne route.

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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Je confine, tu confines, nous confinons …

Notre univers rétrécit. Il se compose de quelques pièces dans lesquelles nous tournons, de quelques activités qui rythment nos journées, de quelques pas à l’extérieur, de quelques courses pour survivre. Certains assoiffés de solitude au sein même de leur foyer se cachent jusque dans la salle de bain pour voler des instants de silence. Notre univers rétrécit. Il est fait de petits déplacements – à l’intérieur-, de petites conversations avec les membres de notre famille, de petits SMS et autres messages avec nos amis, voire de petites conversations avec nos voisins … par la fenêtre. Le terme même de confinement évoque la petitesse, le rétrécissement.

Et pourtant. Et pourtant nous n’avons jamais eu tant de nouvelles du monde entier. De l’évolution de l’état sanitaire de pays situés à notre opposé sur la planète. Nous sommes invités à penser à la santé des plus fragiles, les plus proches et les plus lointains. A rester chez nous pour éviter au personnel soignant d’être encore plus débordé. Nous voilà reliés à l’humanité dans son entier qui est aux prises avec le même ennemi.

Nous sommes invités à vivre Petit en pensant Grand.

Alors faisons de ce temps une occasion d’ouvrir nos coeurs, d’appeler de vieux amis qui se croient oubliés, de se manifester auprès d’une tante esseulée, d’un ami éloigné. Rattrapons le retard de conversations avortées, de pardons étouffés, de rires oubliés. Créons des occasions de tisser des liens, car devant un ennemi de cette taille, seul l’Amour compte. Et l’Amour est grand

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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Le miracle du Pardon

“Ceux qui pardonnent sont les guérisseurs de l’humanité”

Jean Monbourquette

9 participants étaient présents pour le 1er atelier à Luxembourg: “Retrouver paix et liberté intérieures par le Pardon” . 9 personnes motivées pour s’apaiser et se guérir de blessures plus ou moins lointaines. Nous avons parcouru les premières étapes du processus de Pardon authentique proposé par Jean Monbourquette.

Nous avons passé un bon moment pour commencer à vérifier qu’aucune envie de nous venger ne demeurait. Car pour suivre cette démarche, il est indispensable, en mon âme et conscience, de la souhaiter, et de faire qu’elle puisse s’accomplir. Un autre préalable au pardon est de vérifier que l’offense ait bien cessé. Combien de personnes désirent pardonner à un conjoint agressif ou infidèle alors que l’offense se poursuit? Impossible alors de continuer sans avoir préparé sa “stratégie d’intervention”, celle qui va permettre de s’affirmer pour mettre le holà à un comportement blessant.

Les étapes suivantes ont été belles et fortes pour reconnaitre sa blessure et accepter ses émotions. Et chacun est reparti serein et confiant dans la suite du processus qui va s’effectuer grâce à ses ressources spirituelles.

Vivement le prochain atelier les 7 et 8 octobre 2020 !

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

 

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Conférence à la Foire du Livre de Bruxelles

Me voilà dans un cube de rideaux noirs samedi dernier, au milieu du vaste salon du livre de Bruxelles. Au programme, présenter mon livre réédité par les Editions Mardaga sous le titre “Les secrets d’une famille épanouie”. Bon moment avec des parents soucieux de permettre à leurs enfants d’être les plus heureux possibles… Et quelques dédicaces à la clé!
Merci à l’équipe dynamique de Mardaga d’avoir organisé cela

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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Joyeux Noël !

Un temps de fêtes

J’ai toujours trouvé étonnante cette expression: “les fêtes”. Appellation porteuse d’espoir d’un côté, avec son lot attendu de joies et de retrouvailles familiales, et en même temps appellation porteuse d’une pression qui implique que l’on doit se sentir à la fête.

Si j’aime Noël et la joie qui l’accompagne, je sais aussi que les vacances de fin d’année sont un temps aux mille défis: pour le bien, on devrait mêler le repos, les cousinages à droite puis à gauche, la vie en commun, les jeux de société pour rire et partager, les échanges de cadeaux et les repas copieux… bref, s’entendre et se reposer à la fois, quel défi!
Cette année en particulier, entre la pluie, les grèves et les microbes qui prolifèrent, j’ai le sentiment que les familles sont épuisées. Beaucoup d’entre nous arrivons à l’aube de la trêve hivernale sur les rotules… partagés entre la hâte d’être en vacances et une certaine appréhension de ce qui nous attend.
Alors pour que les fêtes soient de vraies fêtes, pour qu’elles portent leur nom à bon escient, quoi de meilleur que de prendre quelques minutes chaque jour de cette semaine pour nous tenir en silence et laisser monter ce qui nous habite. Accueillons les émotions contradictoires, les fatigues et les projets, les questions et les envies. Mettons-nous simplement à l’écoute de notre intériorité, de notre âme même, pour que nous arrivions à la fin du mois prêts à vivre ce qui nous est donné de vivre, avec la conviction que le sentiment de fête est en nous… si tant est que nous pensions à le convoquer!
Du fond du coeur je vous souhaite alors un très joyeux Noël et un bon passage à 2020!

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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Une semaine en Birmanie…

Quelle semaine! Début novembre, me voilà partie pour Rangoon avec une de mes collègues d’Estimame, pour répondre à la demande de l’association “Enfants du Mékong”. Objectifs: former 65 éducateurs à favoriser l’estime de soi des jeunes (3 journées), et passer 2 jours avec certains de ces jeunes (voir la photo) pour justement favoriser leur estime d’eux-mêmes.

Si les 32° ambiants m’ont prise au dépourvu, c’est surtout la chaleur humaine que je retiens. Que ce soit les adultes ou les jeunes, ils nous ont tous accueillies avec le sourire et avec une vraie fraternité. Que de joie partagée!

Nos différences culturelles sont évidentes. Dans la formation, nous avons beaucoup insisté sur l’importance de distinguer l’Etre de l’Agir des personnes. Les éducateurs ont fait preuve de curiosité et de concentration pour accueillir ce que nous avions à leur transmettre. Et des choses qui nous semblent évidentes à nous, ne le sont pas pour eux (la correction corporelle est encore au goût du jour là-bas).

A l’inverse, les birmans m’en ont appris sur l’accueil, la joie de vivre, et la capacité à profiter des bons moments.

Merci à vous, merci Enfants du Mekong, continuez votre oeuvre, elle est de qualité!

Birmanie, tu m’as conquise!

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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La véritable bienveillance éducative

Ce sujet est si crucial que la salle était pleine à Arlon fin octobre. Is se sont déplacés, ces parents, ces enseignants, ces éducateurs, ils sont venus malgré le froid et la pluie, avec tout leur bagage de ce qu’ils lisent, les conseils reçus de toutes parts, avec leur bonne volonté, et  leur souci de bien faire…. pour enfin en avoir le coeur net ! Comment faire pour être bienveillant, pour “veiller au bien” des enfants? Par les temps qui courent, on y perd son latin pour savoir ce qu’il est bon de faire, ou préjudiciable pour l’estime de soi des enfants.

Qu’est-ce que la véritable bienveillance éducative ? C’est d’abord et surtout garder son bon sens! C’est aussi prendre soin de soi en tant que parent, et veiller à notre congruence. Et enfin, c’est toujours accueillir l’enfant dans ce qu’il vit, le rejoindre, tout en lui donnant un cadre solide qui va le sécuriser.

Bravo aux parents de l’ISMA d’avoir organisé cette intervention réussie ! Quel beau dynamisme

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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Mon couple peut-il survivre ?

« Je souffre, en silence. J’ai la conviction que mon couple part à la dérive et qu’il n’en reviendra pas. D’ailleurs, ai-je seulement envie de le sauver ? Nous ne nous comprenons plus, nous ne parlons plus. Je me demande ce qui nous est arrivé, je ne nous reconnais plus… Je n’en peux plus… »

Voilà ce que j’ai entendu en consultation l’autre jour. Un homme au bord du désespoir. Un homme blessé qui est déçu de son mariage, qui est déchiré entre le désir de le sauver, et le découragement.

Tant de couples arrivent au point de ne plus vouloir essayer. Tant de conjoints se déçoivent. Leurs journées se succèdent pour leur prouver que leur partenaire n’est pas à la hauteur, qu’ils se sont trompés d’avoir cru que l’autre répondrait à leurs attentes.

Devant ses imperfections, devant ses failles, l’être humain a en effet le profond désir de s’unir à quelqu’un qui lui apportera ce qu’il n’a pas. Il a le souhait fou d’être comblé par un autre. Au début, il ne voit chez l’autre que ce qui lui plaît, et qui parle de ses manques. Puis peu à peu, ces traits montrent leur revers et l’on s’agace… l’on se lasse et l’on finit par s’éloigner et ne plus parler le même langage.

Il est parfois plus facile alors de laisser ce couple s’éloigner et de choisir de continuer sa route séparément. On souffre tellement que le soulagement est attendu au plus vite. D’épuisement on se sépare. Pour ne plus souffrir. Pour se retrouver soi, sans contrainte de devoir s’accorder à un autre.

Le soulagement est parfois de courte durée. Et il n’est pas rare que des couples choisissent de refaire route ensemble. De chercher ce qui les unit profondément et de se donner du mal pour être à nouveau heureux, dans le respect de soi et de l’autre.

La première étape consiste à se demander en son âme et conscience ce que l’on veut vraiment. Où veut-on aller ? Pourquoi ? Et si les réponses à ces questions sont communes, alors il est possible de reconstruire en s’appuyant sur une communication irréprochable :

  • Dire ce que l’on vit avec « JE »
  • Exprimer ses besoins
  • Écouter les besoins de l’autre
  • Trouver le chemin qui permettra à chacun d’être satisfait
  • Prendre du temps à deux, s’accueillir et s’exprimer en quoi l’autre est une merveille
  • Vivre dans la gratitude de ce qui est, plutôt que dans le regret de ce qui n’est pas
  • Avoir conscience que cette vie commune réservera des joies et des épreuves, mais sera toujours l’occasion de grandir en amour de l’autre.

 

Preuve en est ce courrier reçu il y a quelques temps :

« Quelques nouvelles de notre famille… après plusieurs mois de séparation physique et de garde alternée, mon mari et moi avons choisi de revivre ensemble pour essayer de reconstruire notre relation sur des bases plus solides. Le bonheur de nos enfants passe avant tout et nous repartons confiants en l’avenir. En tout cas, nous avons réfléchi à de nombreuses questions et sommes prêts à retenter le quotidien ensemble… cela fait bientôt un mois maintenant et tout se passe bien! Tout n’est pas parfait, mais nous nous donnons les moyens pour que tout le monde soit épanoui et heureux. Pourvu que ça dure!

Merci pour ce que vous nous avez apporté et pour votre précieux soutien. »

 Rien n’est impossible. Chaque histoire est unique est mérite qu’on lui donne toutes ses chances

@ Domitille Desrousseaux

Consultante et Formatrice en Développement Personnel et Relationnel

 

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